RONGÉS par la jalousie et la rancune, Ali BONGO ONDIMBA et sa famille semblent ne plus avoir de lisières dans leur soif de vengeance. Pour preuve, LUI, son épouse Sylvia et leur fils Noureddin ont été entendus en France, lundi 30 juin et mardi 1er juillet 2025, par deux juges d’instruction, dans le cadre de leur plainte contre les autorités gabonaises, dit-on, pour « séquestration, détention arbitraire, actes de torture et de barbarie ».
Si ces trois individus étaient passés par une école de théâtre, ils seraient devenus de redoutables comédiens. Parce qu’ils savent que, s’il y a au Gabon des personnes qui méritent la « prison à perpétuité », pour haute trahison, ce sont EUX.
Malheureusement pour eux, les gabonais ne sont pas des dupes ; ils savent que le « mensonge » constitue l’ADN d’Ali BONGO ONDIMBA et son épouse Sylvia : durant 14 ans, ils nous l’ont fait boire jusqu’à la lie.
Mais que faut-il comprendre de leur plainte en France ?
Cinq (5) choses, à savoir :
• L’auto-victimisation et la diversion ;
• La jalousie ;
• La rancune et la vengeance.
I. L’AUTO-VICTIMISATION ET LA DIVERSION
L’auto-victimisation est le fait, pour une personne, de se positionner abusivement comme une victime, dans le but de manipuler l’opinion, d'éviter les responsabilités, d'obtenir de la sympathie ou de se justifier.
Ali BONGO ONDIMBA sait que les charges, qui pèsent contre son épouse et son fils, sont très lourdes et passibles de la « prison à perpétuité » pour haute trahison. Alors, pour éviter cet extrême judiciaire, il faut inventer une stratégie. Sur conseils de ses Avocats, le choix est porté sur « l’auto-victimisation » et la « diversion ». Ainsi, devenus « des victimes », ils obtiendraient, d’abord, la sympathie de la communauté internationale aux fins d’éventuelles pressions sur les autorités gabonaises, puis l’abandon desdites charges par ces autorités qui, loin de se laisser divertir, ont averti que Sylvia et Nourredin seront bel et bien jugés, qu’ils soient au Gabon ou à l’étranger.
II. LA JALOUSIE
Au lendemain de son accession au pouvoir en 2009, Ali BONGO ONDIMBA, se rendant compte qu’au Gabon personne ne l’aime, s’est mis en tête d’effacer l’image d’OMAR BONGO ONDIMBA de la mémoire collective des gabonais. Pour ce faire, il va détruire toutes les réalisations de ce dernier, dont la plus emblématique est la cité de la démocratie, considérée comme un patrimoine historique et culturel.
Une fois cet objectif atteint, il a installé dans le pays, un mode de gouvernance basé sur la violence politique et militaire, et a fait du « coup d’Etat électoral » une solution de conservation du pouvoir.
Conséquences :
• La moindre petite marche pacifique est réprimée dans le sang ;
• Tous ceux qui osent critiquer le régime sont tués ou jetés en prison, à l’instar de Pascal Oyougou, Bertrand Zibi, Jean Rémy Yama, Frédéric Massavala Maboumba et bien d’autres ;
• Les chaines de radio et de télévision publiques sont fermées à l’opposition ;
• Le pays est dirigé par ses amis étrangers ;
• Les caisses de l’Etat sont asséchés, à cause d’une gouvernance médiocre qui privilégie le financement des manifestations de prestige (courses de bateaux, festivals de femmes brésiliennes dévêtues, deux CAN de football, l’invitation au Gabon des stars du foot et de la musique), que de véritables projets de développement.
A cela se sont ajoutés :
1. Sa filiation et ses origines, sérieusement mises en doute par les gabonais, à cause de son acte de naissance établi par le Maire du 3ème arrondissement de Libreville ;
2. Ses victoires aux élections présidentielles, souillées par des émeutes consécutives à leur contestation, émeutes marquées par de nombreux morts et disparus ;
3. La présidence de la République qui, après son AVC à Riyad, devient le théâtre d’un interminable ballet d’intrigues, au point où les gabonais ne savent plus qui dirige le pays, préside les conseils des ministres, signe les décrets de nomination, et se demandent si l’homme qu’on leur présente comme étant Ali BONGO ONDIMBA n’est pas quelqu'un d’autre caché sous des masques en silicone.
Tout ce jeu morbide au sommet de l’Etat a fini par faire d’Ali BONGO ONDIMBA, l’homme le plus honni du Gabon, voire même, du monde.
A contrario, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, après son « coup de Libération » du 30 août 2023 qui a sauvé le Gabon d’une guerre civile, a été gratifié par le peuple gabonais reconnaissant, d’une victoire limpide à l’élection présidentielle du 12 avril 2025, une élection et une victoire saluées par les grands de ce monde, qui l’ont félicité, en commençant par les Présidents français et américain, leurs Excellences Emmanuel Macron et Donald Trump, entre autres.
OLIGUI NGUEMA a restauré l’honneur, la dignité et la valeur extrinsèque des gabonais qui ne signifiaient plus rien aux yeux du monde.
III. LA RANCUNE ET LA VENGEANCE
Avec autant de revers accumulés, comment veut-on que Mr Ali BONGO ONDIMBA dorme sur ses deux oreilles, en sachant, de surcroit, que celui qui l’a fait tomber et est devenu son successeur n’est autre que l’homme pour qui LUI et sa famille ne vouaient aucun égard !? Comment peut-il avoir le cœur en paix, quand il voit OLIGUI NGUEMA diriger le pays avec autant d’aisance et de talent ! Comment peut-il transpirer de joie, quand il constate que, contrairement à LUI, OLIGUI NGUEMA est aimé par son peuple !
Au regard de tout ce qui précède, que quelqu'un me dise honnêtement si Ali BONGO ONDIMBA, Sylvia et Nourredin sont bien placés pour porter plainte aux nouvelles autorités gabonaises, qui s’échinent à réparer le désordre qu’ils ont foutu à la tête du Gabon !
Norbert EPANDJA
(Acteur politique)
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