Alors qu'ils multiplient, ces derniers jours, des déclarations visant à dénoncer les « tortures » qu'ils auraient subies entre les mains des autorités militaires et judiciaires depuis le coup d'État du 30 août 2023, les membres du clan Bongo vont devoir répondre auprès des juridictions gabonaises d'autres accusations de malversations financières, de corruption et de la vente illégale du pétrole et d'autres produits.
D'après des sources judiciaires proches du dossier, les derniers éléments de l'enquête judiciaire révèlent que l'ex-président, Ali Bongo, aurait reçu, pendant 10 ans, des virements illégaux sur son compte d'un montant total de 266 milliards de FCFA. Les mêmes sources indiquent que les villas, notamment deux appartements appartenant au fils d'Ali, Nourredin Bongo, ont été achetées avec des fonds de rétro-commissions d'équipements militaires.
Plus grave, les enquêtes menées par les autorités judiciaires attestent que des bateaux battant pavillon gabonais faisaient dans la vente illégale de pétrole et d'autres produits. Lesdits bateaux auraient, d'après les mêmes sources, obtenu des accords sur fonds de corruption de la part de hauts dirigeants du régime déchu.
Les Bongo-Valentin tentent de se faire passer pour les victimes
Pas étonnant que face à de telles révélations et à l'ouverture d'un procès au Gabon, Ali Bongo et les siens tentent de se faire passer pour les victimes en affirmant avoir été « kidnappés », « torturés » et contraints à céder une partie de leurs biens. Ils accusent directement la garde rapprochée du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, ainsi que la justice gabonaise d'avoir agi sur « instructions politiques », et annoncent la saisine prochaine de la justice française, où ils prétendent avoir réuni des « preuves audio et vidéo irréfutables ».
Le ton est grave, l'émotion palpable, le vocabulaire choisi pour susciter la compassion. L'ironie de l'histoire : les Bongo en victimes ? L'exercice de communication est habile... mais il ne convainc pas grand monde. Car comment ne pas rappeler que le clan Bongo est accusé au Gabon d'avoir érigé la confiscation des richesses nationales, la répression des opposants et l'usage de la justice à des fins politiques en véritables instruments de pouvoir pendant plus de cinquante ans ?
Qui n'a jamais levé la voix pour les nombreux citoyens gabonais « arbitrairement détenus » sous les présidences d'Omar puis d'Ali Bongo ? Qui s'est ému des syndicalistes matraqués, des opposants torturés à la DGR ou des familles dépossédées de leurs terres ? Aujourd'hui, ceux qui incarnaient un système d'impunité généralisé se présentent comme les victimes.
La fin d'une époque, la peur de rendre des comptes
Cette sortie médiatique illustre enfin une peur viscérale chez les Bongo : celle de rendre des comptes pour plus d'un demi-siècle de règne sans partage. Car, pour la première fois, la famille n'est plus intouchable."
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