IMG-LOGO
Accueil Article Me Gisèle Eyue Bekale obtient la libération provisoire de Sylvia et son fils Nourredin
Politique

Me Gisèle Eyue Bekale obtient la libération provisoire de Sylvia et son fils Nourredin

IMG Sylvia Bongo et son fils Nourredin en liberté provisoire.

En la faveur d'une conférence de  presse organisée ce  vendredi 16 mai 2025, Le Procureur Général Près la Cour d'Appel, Eddy MINANG, a tenu à lever le voile sur les polémiques  concernant les conditions de libération de Sylvia et son fils, Nourredin Bongo.

 

Dès sa prise de parole Eddy Minang a tenu à retracer la chronologie de ce dossier  en indiquant : qu' au lendemain du 30 août 2023, plusieurs personnes étaient interpellées puis entendues. À l’issue des enquêtes préliminaires, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville ouvrait une information judiciaire compte 13 d’entre elles dont Sylvie Marie Aimée Valentin épouse Bongo et Nourredine Bongo Valentin pour détournement, de deniers publics, complicité de détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, complicité de blanchiment de capitaux trouble aux opérations du collège électoral, corruption, concussion, usurpation des titres de fonction, faux usage de faux recel, contrefaçon des imprimés officiels des institutions, contrefaçon du sceau de l’État et association de malfaiteurs.

Faits prévus et punis par les dispositions des articles. 48, 49, 101, 109-1, 112-3, 115, 116, 117, 133, 193, 194, 312, et 320 du Code pénal.  Inculpés de ces chefs par le juge d’instruction spécialisé en charge du premier cabinet, ils étaient tous inculpés puis incarcérés à l’exception des nommés Steve Nzegho Dieko, Jordan, Camuset et Gabin Otha Ndoumba, a t-il expliqué.

 

Le 12 mai 2025, Me Eyue Békalé Gisèle, avocate au Barreau du Gabon, adressait au Procureur général des demandes d’élargissement provisoire pour le compte de Sylvie Marie Aimée Valentin épouse Bongo et Nourredine Bongo Valentin. Dans celle-ci, elle alléguait que l’état de santé de ses clients étaient préoccupants et produisait, à cet effet, les certificats médicaux délivrés par le médecin chef de la prison et par le médecin général Jean-Raymond Nzenze de l’Hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba, relate le magistrat. 

 

La  libération provisoire:  l'aboutissement d'un processus judiciaire 

 

D’après le procureur , il s’agit d’une libération provisoire qui découle d'un processus judiciaire.  Ce d'autant plus, que   le procureur général, l’Agence judiciaire de l’État  ont déclaré ne pas s’opposer auxdites demandes pour des raisons humanitaires.  Le mercredi 14 mai 2025, la première chambre d’accusation spécialisée leur accordait la liberté provisoire en raison notamment de leur état de santé devenu incompatible avec le Milieu carcéral selon leur médecin traitant, poursuit le procureur de la République près la Cours d'Appel.

 

 

Au regard de ces faits, il ne s’agit-il  donc pas d’une décision politique qui aurait des ramifications  jusqu’à la présidence de la République. «  Cette décision n’est qu’une mise en liberté provisoire. Elle n’est, cependant pas, une liberté définitive, car nous rappelons  que lesdites  personnes ne sont pas encore jugées », explique  un autre  magistrat.

 

Et la même  de rajouter : «  C’est un cas  parmi tant d’autres dans le monde, le Gabon ne fait pas l’exception en la matière de respect des droits et des libertés fondamentales. Il faut rajouter que cette libération provisoire remplit les conditions des procédures d’une compensation pénale convenue entre les parties. »

Partagez:

1 Commentaires

Si on est en liberté provisoire, n'est-on pas interdit de voyager ? Il n'y d'hôpitaux au Gabon. Ou bien nous devons comprendre que le Gabon et toutes ses infrastructures constituent un milieu carcéral pour CSES GENS ? SOYEZ COHÉRENTE SVP.


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires