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Chambre de commerce dans l’inertie : Oyima doit trouver une solution au charivari de ses amis

IMG La Chambre de Commerce du Gabon plongée dans l'inertie.

Il n’est plus l’homme d’affaires influent qui n’avait  pour  leitmotiv  que faire du profit pour les intérêts des grandes entreprises. Henri Claude Oyima est désormais un ministre influent à qui incombe la responsabilité de l’économie gabonaise. L’ex patron de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) ne peut  plus inscrire ses actions dans une logique partisane mais plutôt travailler dans l’intérêt du plus grand nombre. C’est pourquoi   dès sa prise de fonction,  les responsables des Petites et moyennes entreprises, membres de la Chambre de commerce du Gabon,  ont tenu à l’interpeller sur l’urgente nécessité de sortir cette institution de l’inertie.

 

Le courrier signé par Paul Christian Mackoundi, chef d’entreprise, ex membre du bureau de la Chambre de commerce, tenait à rappeler à Oyima qu’à ce jour   « les entreprises membres de cette organisation (la chambre de commerce) sont dépourvues  d’un cadre pour défendre leurs intérêts et une tribune pour s’exprimer. »

 

Bureau en situation d’illégalité, activités aux arrêts, gestion financières opaque…les responsables d’entreprise appellent à une intervention du nouveau ministre quitte à prendre un décret en urgence pour la mise en place d’un bureau provisoire. Lequel bureau aura pour objectifs de gérer les affaires  courantes de l’institution et d’organiser l’élection du nouveau bureau.

 

Il faut liquider Jean-Baptiste Bikalou

 

 A la tête de la Chambre de commerce depuis 2011, le mandat de Jean Baptiste Bikalou est arrivé à terme depuis 2019, si l’on considère qu’il a eu deux mandats de 4 ans. Or, en dépit de la fin de son mandat, Bikalou s’accroche au pouvoir. L’homme qui est par ailleurs, un des Vice-présidents  de la FEG refuse d’organiser des élections visant à le remplacer.  Toutes les démarches entamées par les membres de l’organisation sont heurtées au mutisme des différents ministres. Au point que certaines sources y ont vu la main noire de la FEG et de son ex patron Henri Claude Oyima.

 

Sauf que la situation est tout autre, le pays s’est lancé depuis le coup d’état dans une dynamique de restauration de ses institutions et  la chambre de commerce ne peut demeurer en reste.

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