La formation politique que dirige Alexandre Barro Chambrier ne cache pas ses ambitions d’obtenir, à l’issue des élections législatives et locales de septembre prochain, les majorités au sein de l’Assemblée nationale et au sein des conseils municipaux et départementaux. Pour y arriver, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) vient de mettre en place une Commission d’investiture des candidats.
Le 10 juin dernier, Jean Robert Goulongana, le président intérimaire du RPM, a procédé à l’installation officielle des membres de ladite commission. Non sans rappeler aux membres de cette commission l’importance de la tâche qui leur est désormais dévolue : « vous aurez la lourde tâche de proposer au choix de la direction du Parti, autrement dit, de présélectionner les hommes et les femmes, jeunes y compris, capables de porter et de défendre sur le terrain, les couleurs de notre formation politique ; lesquels incarneront nos valeurs, nos idées et notre engagement auprès des populations. » a relevé Jean Robert Goulongana.
Une sélection rigoureuse des dossiers de candidature
Sauf que la sélection des candidats ne saurait être un simple exercice administratif, a indiqué dans son discours le président intérimaire. Cet exercice doit être guidée par les 10 critères d’éligibilité contenus dans le formulaire produit par le Secrétariat Exécutif et qui sont tout aussi importants les uns comme les autres. « Si sur un siège, vous n’arrivez pas à départager des candidats, je vous suggère de transmettre ces cas à la direction du Parti qui saura procéder aux arbitrages. De même, les Patriotes qui s’estimeront injustement écartés de la course devraient avoir la possibilité de soumettre leurs cas à la direction, pour un nouvel examen de leurs demandes. C’est une question d’équité et d transparence. » a-t-il rajouté.
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