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Elections : Ali Akbar Onanga Y’Obegue appelle à voter le PDG pour que l’ex parti au pouvoir ne disparaisse pas !

IMG Ali Akbar Onanga livre un discours qui ressemble davantage à un appel au secours

Il faut bien l’avouer : voir le Parti démocratique gabonais (PDG) supplier pour ne pas disparaître tient de l’ironie historique. Jadis hégémonique, il tenait la nation d’une main ferme, distribuant faveurs et sanctions à volonté. Aujourd’hui, le voilà réduit à implorer ses militants de voter, non pas par conviction, mais pour l’empêcher de rejoindre le cimetière des partis politiques.

 

Le 17 septembre, Ali Akbar Onanga Y’Obegue, secrétaire général du PDG et fidèle de l’ex-président Ali Bongo, a livré un discours qui ressemblait davantage à un appel au secours qu’à une campagne électorale. « Voter PDG, ce n’est pas cautionner les usurpateurs. C’est empêcher que notre Parti disparaisse », a-t-il martelé. On aurait cru entendre le SOS d’une entreprise en faillite cherchant un repreneur.

 

Signe des temps, le PDG n’avance plus de projet politique, il ne vend plus de rêve. Il se contente de brandir sa propre survie comme un argument électoral. Onanga a même convoqué le jugement de Salomon pour justifier le retrait tactique d’Ali Bongo : mieux vaut céder l’enfant que de le voir déchiqueté. Mais dans l’arène politique gabonaise, l’enfant le PDG ressemble déjà à un vieillard cacochyme sous perfusion.

 

Pire encore, la gifle est venue d’en haut. Le général-président Brice Clotaire Oligui Nguema, sans fioritures, a asséné : « Nous n’avons pas deux partis. Oligui Nguema n’a qu’un seul enfant : l’UDB. » Fin du suspense. Le PDG, autrefois orgueilleux, se retrouve publiquement désavoué, relégué au rang de figurant encombrant.

 

Dans les coulisses, les loyalistes murmurent que « le PDG n’a pas dit son dernier mot ». Mais en réalité, il n’a plus la voix qu’il avait. Ses rugissements d’hier se sont transformés en miaulements pathétiques. Et ce parti qui façonnait hier la vie politique gabonaise ne lutte plus pour diriger, mais pour éviter le néant.

 

L’histoire retiendra peut-être qu’en septembre 2025, le PDG a cessé d’être un géant pour devenir un fantôme en quête de reconnaissance. Et que son secrétaire général, au lieu de mobiliser pour la victoire, a signé l’acte de décès politique le plus élégant de la Vᵉ République.

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