Il serait victime d’une vaste cabale visant à décrédibiliser sa candidature à l’élection présidentielle de 2023. Dans un communiqué rendu public le vendredi 21 avril, Bertrand Zibi Abéghé tord le cou à des contrevérités distillées après sa récente tournée en Europe. Lesquelles contrevérités laissent croire que Zibi serait financé par le régime en place. « A mes compatriotes qui s’interrogent sur les conditions matérielles de ma tournée internationale, je rappelle que j’ai longtemps travaillé aux Etats-Unis d’Amérique où j’ai pu préserver quelques biens qui m’ont permis de vivre et voyager sans luxe depuis ma libération. »
Et de poursuivre : « j’ai également pu compter sur le soutien indéfectible de compatriotes, au Gabon comme dans la diaspora et sur le soutien d’amis américains et européens. » Non sans indiquer à l’endroit des auteurs de ces rumeurs qu’ils seraient mieux inspirés d’encourager la mobilisation citoyenne et d’œuvrer à ce que les gabonais puissent voter massivement à l’élection présidentielle de 2023 et aux élections locales. Zibi invite également « ses compatriotes » à refuser d’être les instruments d’un système qu’ils prétendent vouloir éradiquer.
Dans sa riposte, l’ancien prisonnier politique rappelle à ses détracteurs qu’il a ouvertement, à plusieurs reprises, refusé de s’aplatir devant un régime qui l’a envoyé croupir derrière les barreaux six ans durant : « j’ai été libéré en septembre 2022 au terme de six longues années de détention. C’est-à-dire au terme de la peine à laquelle j’ai été condamné par un Etat usurpateur. Il n’y a aucun mystère à cela et je rappelle que j’ai toujours refusé de sortir de prison en échange d’une demande de pardon à Ali Bongo. » Voilà qui a le mérite d’être clair.
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