Cet homme est une calamité et nombre de personnes se demandent comment il a fait pour devenir le conseiller spécial en charge de la santé à la présidence de la République. A la vérité, il n’y a rien de surprenant, vu qu’au Gabon, des mythomanes habillés en costume trois pièces peuvent, facilement, se faire passer pour des érudits portés par un amour fusionnel pour le peuple. Wenceslas Yaba fait-il parti de ces espèces ? Il n’y a aucun doute. Yaba est parvenu, en quelques années, à rouler dans la farine les décideurs politiques au point que le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema en a fait un conseiller, alors que la place de cet homme est dans les bancs des accusés des tribunaux pour répondre de la gestion calamiteuse et personnalisée du Samu Social.
Quelques jours après les révélations faites par La Cigale Enchantée sur les impayés de loyer de l’antenne du Samu Social de Lébamba, voilà que des voix s’élèvent à Port-Gentil pour dénoncer les licenciements abusifs des agents, la précarité, la mise en congé technique, les maltraitances, les retards dans le paiement des salaires…
En somme plus rien ne va, mais Yaba n’en a cure
La semaine écoulée, les agents du Samu social ont décidé d’investir la rue pour dire à la face du monde leur mal-être. Notamment le fait que, depuis juin 2024, ils observent un mouvement de grève pour exiger le paiement de leurs salaires en plus d’une amélioration des conditions de travail.
« Nous interpellons le Chef de l’Etat… L’image de la République ne doit pas être ternie par un homme. Que Monsieur Yaba vienne s’asseoir sur la table des négociations. Nous avons déposé sur sa table un cahier des charges, le même cahier des charges se trouve sur la table du conseiller technique du ministre du Travail. Sauf qu’en dépit de toutes ces démarches, rien n’est fait pour trouver une solution à la crise », s’indigne un des représentants des agents.
La menace d’un boycott de l’élection présidentielle
Alors que la crise prend de l’ampleur, Yaba joue les vedettes au Samu Social de Libreville. Le conseiller du président de la Transition continue à vendre du vent en faisait la promotion d’une politique de santé de proximité, alors que les agents sont traités comme des indigents. C’en est trop, les agents du Samu social promettent d’organiser une vaste opération de boycott de l’élection présidentielle si les autorités militaires continuent de demeurer indifférentes à la situation qui est la leur. « M. Yaba fait preuve d’irresponsabilité en faisant croire que tout va bien, en affirmant que les infirmiers du Samu Social sont mieux payés que ceux des structures publiques… Qu’il vienne le prouver… », fustige Jean Robert Boudzanga, responsable de la CSDT de l’Ogooué-Maritime.
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