La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux provoquant les condamnations de toutes parts. Une jeune élève de l'Institut Immaculée Conception s’est faite martyrisée par nombreux de ses camarades. Une situation inacceptable. La ministre de l’Education nationale a immédiatement réagi en condamnant ses actes avant de promette des sanctions : « Le Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Instruction Civique et de la Formation Professionnelle tient à exprimer sa vive préoccupation face à tout acte d'harcèlement et de violence en milieu scolaire, notamment le dernier en date survenu à l'Institut Immaculée conception, mettant en lumière un cas d'agression physique sur un élève par un autre élève. Le Ministère condamne fermement de tels comportements, contraires aux valeurs de respect, de discipline et de vivre-ensemble qu'enseigne l’école républicaine », indique le membre du gouvernement sur sa page Facebook officielle.
Mais, le membre du gouvernement ne s’arrête pas là. Ce lundi 12 mai, Camelia Ntoutoume Leclercq a fait une descente au sein de l’établissement. Objectif : sensibiliser les élèves sur un phénomène dangereux aux conséquences néfastes sur leur cursus scolaire. « La violence, sous toutes ses formes, n’a pas sa place dans nos établissements scolaires. » a-t-elle tempêté. Non sans promettre des sanctions pour ce cas d’agression : « conformément à la réglementation en vigueur, des mesures disciplinaires appropriées seront prises à l’encontre de l’élève, auteur de l’agression et de ses complices, tout en veillant à la prise en charge psychologique et sécuritaire de la victime. »
« Dans le processus de règlement de tels cas, l'administration de l'établissement, en fonction de la gravité de l'acte et en se fondant sur les dispositions du règlement intérieur dudit établissement, convoque un conseil de discipline, au terme duquel des décisions sont prises. En attendant la tenue dudit conseil, des mesures conservatoires sont prises par le chef d'établissement au sein duquel l'acte proscrit a été commis. Le Ministre n'agit qu'en dernier ressort.», conclut le membre du gouvernement.
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