Il ne s’agit pas d’un « oui » béat mais d’une décision prise après une profonde réflexion de l’ensemble des organes du parti. Au terme de l’organisation de son deuxième Conseil national qui a eu lieu, le samedi 26 octobre dernier à Glass, l’Union nationale a décidé de se mobiliser et de faire campagne en faveur du projet de Constitution soumis à la sanction du peuple souverain. Le parti dirigé par Paulette Missambo a clairement appelé ses militants et les populations gabonaises à voter pour le « oui », le 16 novembre prochain.
Jeanine Taty-Koumba, présidente intérimaire du parti, n’a pas manqué d’appeler les militants à « tout mettre en œuvre pour que la participation populaire soit franche et massive ». Car, a-t-elle indiqué, « par dessus-tout, il nous revient de contribuer à faire en sorte que ce référendum ouvre un cycle d’élections transparentes, crédibles, sincères et inclusives. »
Et de rajouter : « je n’exagère, ni ne force le trait quand je dis que, quelque part, le 30 août est aussi notre œuvre. Notre combat pour la transparence électorale et le triomphe de la République est connu de nos compatriotes. Je vous demande de vous mobiliser avec la même foi, les mêmes convictions et les mêmes objectifs. »
« Ce projet de constitution n’est ni parfait ni ignominieux »
Dans son discours de clôture des travaux, la présidente intérimaire a, cependant, faire savoir son insatisfaction quant à l’intégration dans le projet de constitution des différents amendements. Pour elle, ce projet de constitution n’est ni parfait ni ignominieux. Taty-Koumba aurait souhaité « que des choses soient davantage revues ou améliorées ».
Bien qu’appelant à voter le « oui », l’Union nationale a affirmé demeurer « très attentif à l’adoption de certaines lois organiques, notamment celles relatives à l’élection du président de la République et aux cas d’empêchement, celles fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle, celles portant organisation de la justice, celles relatives au statut des magistrats ou celles se rapportant à la nomination à certains emplois supérieur de l’Etat. »
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