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Landry Bongo à la porte de la prison centrale : le chien ne change jamais sa façon de s’asseoir

IMG Landry Bongo à la porte de la prison.

Sa nomination en tant que président du Conseil d’admiration (PCA) de  Gab’Oil, en septembre 2023, avait suscité une vague d’indignations. L’opinion ne comprenait pas que Landry Bongo, deuxième fils des cinquante-trois enfants d’Omar Bongo Ondimba, soit porté à la tête du conseil d’administration de la structure en charge  de la commercialisation et la distribution des produits pétroliers au Gabon.

 

Mais, face à la critique qui montait, le président de la Transition décida de maintenir le petit-frère d’Ali Bongo  à ce poste. Sans doute pour donner l’impression qu’il n’y avait nullement de chasse aux sorcières contre les Bongo. Très bien. Sauf que 15 mois après,  Oligui Nguema déchante. Le Chef de l’Etat est tombé de haut en découvrant que le fils d’Omar Bongo est au cœur d’un vaste scandale de détournement de fonds dans une entité dans laquelle il devrait pourtant être  le garant de la probité.

 

Le natif de Mbigou (par sa mère) n’avait toujours pas compris que le règne des Bongo était terminé  et qu’il était  temps de se réformer, du moins d’arrêter de piquer dans les caisses pour maintenir son train de vie de Nabab. Sous le fallacieux prétexte qu’il devait battre campagne pour faire gagner « le oui » à Mbigou, dans la Ngounié sud, Landry Bongo avec la complicité du directeur général, Owono Messie, a fait décaisser la somme de 46, 2 millions de Fcfa des caisses.

 

Un détournement de fonds en bande organisée que ne cautionne pas Oligui Nguema. Mis au courant de cette affaire, le Chef de l’Etat a donné les instructions à son ministre du Pétrole, Marcel Abéké, de procéder à la suspension des présumés  voleurs. Ces derniers ont par la suite été envoyés dans les locaux de la direction générale des contres ingérences et de la sécurité militaire (DGCIM) où ils y sont interrogés. Logiquement, sauf coup de théâtre,  Landry Bongo et Owono Messie devraient être présentés devant un juge d’instruction qui se chargera de les placer sous mandat de dépôt.

 

Moralité de cette affaire : Un Bongo, reste un Bongo.  Un voleur demeure un  voleur.

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2 Commentaires

Faustin Onanga - Dec 10, 11:38

On attend du président que le même traitement soit réservé à son frère à qui il a été reproché des détournements au ministère des finances.

Tabitha - Dec 10, 18:49

Que la justice soit faite pour tous les voleurs qui ont détourné les milliards


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