Plus rien ne va au sein de cette formation politique de l’opposition. Après la tentative d’installation de son président intérimaire (Persis Essono), l'ex président de REAGIR, François Ndong Obiang, est accusé par la direction du parti, d'être un « autocrate » qui sans vergogne n'hésite pas à s'accaparer de la chose commune. Ci-dessous l' intégralité dudit communiqué.
À REAGIR, le brouillard se dissipe plus vite qu'un éclair et la vérité se révèle désormais à toutes et à tous ! La journée du samedi 26 octobre 2024 a marqué un tournant décisif dans la crise qui secoue le parti. Alors qu'une activité politique inscrite dans l'agenda de REAGIR se tenait du côté d'Alenakiri conduite par son Président intérimaire, Guy Roger AURAT RETENO, l'entrée du siège du Parti a été le théâtre d'un spectacle désolant.
En effet, le Président *François Ndong Obiang*, Président statutaire du Parti et 1er Vice-président de l'Assemblée Nationale de Transition a entrepris en toute illégalité et au mépris des statuts du parti, de procéder à l'installation du Président illégitime qu'il a nommé récemment. L'accès au siège lui étant impossible, ce dernier s'est lancé dans une diatribe en s'adressant à la presse à travers des propos très éloignés de l'orthodoxie politique et l'esprit de vérité d'antan qu'on lui connaissait. Parmi ces propos qui n'honorent pas la stature et la fonction du Président NDONG OBIANG, il y a notamment le fait qu'il :
- Révèle publiquement des propos qu'auraient tenu dans un cadre privé (auquel il appartient), certains membres du Bureau Exécutif de REAGIR à propos du Président de la République. Cela révèle un trait de la personnalité de ce Monsieur sur sa capacité de retenue, de confiance et de confidentialité. Pour peu qu'il soit en désaccord avec les siens, il n'hésite pas à les livrer sur la place publique. Mais, ce que le Président François Ndong Obiang ignore, c'est que tenir de tels propos le condamne lui-même. Il envoie un signal dont doivent tenir compte tous ceux qui aujourd'hui lui font confiance et l'encouragent dans sa décadence : ce n'est pas un homme de confiance ;
- Monsieur NDONG OBIANG, frustré de ne pas pouvoir accéder aux locaux du parti, s'est targué d'être celui là qui avait signé le bail locatif du siège de REAGIR. Était-il nécessaire de le dire ? De tels propos sont-ils dignes d'un homme de son rang ? Et en quoi cela rend-t-il plus intelligent, les quelques ignares que nous sommes ? N'a-t-il pas signé ce bail à l'époque en temps que Président de REAGIR ? Le bail auquel il fait allusion a été résilié il y a plus de 6 mois, il ne le sait pas, preuve qu'il ne suit plus les affaires du Parti depuis qu'il siège à l'Assemblée nationale. De surcroît, a-t-il jamais contribué payer le loyer de ce siège si tant qu'il n'ai jamais versé un franc de cotisations ?
Voici une preuve de plus qui démontre le caractère autocratique de Monsieur NDONG OBIANG qui sans vergogne n'hésite pas à s'accaparer de la chose commune pour en faire sienne comme il tente aujourd'hui de le faire avec tout le parti au mépris des textes et de l'esprit de consensus.
- Sur la question de la falsification du cachet et de l'usage du papier à en-tête, qui relèvent clairement du faux et usage de faux, Monsieur NDONG OBIANG a répondu, avec une grande gêne perceptible sur son visage (langage non verbal; body language), que ce sont là de légères allégations et il en a profité pour rappeler qu'il est diplômé de droit, sans doute le plus brillant à l'entendre. Mais qui souhaite-t-il intimider en disant cela? Le Président François NDONG OBIANG manque à travers de tels propos, d'humilité, il révèle son côté narcissique et nombriliste. Cette attitude en dit long sur sa capacité à rassembler, à fédérer et à continuer à une organisation avec égard pour les autres et objectivité.
Pour mémoire, afin que nul n'en ignore, parfaitement inconnu au bataillon il y a deux ans, Monsieur Ndong Obiang est 1er Vice-président de l'Assemblée nationale grâce à REAGIR. Outre le fait de ne reverser aucune contribution, il n'a jamais remercié le Parti, ne fût-ce qu'en offrant une réception en l'honneur de ses pairs du Bureau exécutif et des militants. Pis, confronté à un manque de moyen de locomotion et afin d'honorer le prestige de sa fonction de Président de REAGIR, M. Ndong Obiang s'est vu doté d'un véhicule Prado VX, qu'il a emporté alors qu'il aurait dû le laisser à son intérimaire, obligé d'avoir recours aux véhicules de location. Et, par malheur, il l'a cassé lors d'un accident de circulation et abandonné dans un garage depuis plusieurs mois sans penser à le faire réparer, en dépit des moyens dont il dispose.
Pour finir, le Président François était accompagné de quelques personnes "dissidentes" du parti dont Monsieur Persis Essono qui a fait le déplacement express de la Côte d'Ivoire à la suite de sa nomination illégale. Ce dernier n'a pas eu droit à la parole, étrange, pour quelqu'un dont on reconnait une certaine verve. Pis, il était totalement noyé, semblait véritablement gêné et ailleurs. Et, autre chose intriguante qui a retenu l'attention, Monsieur Persis portait des lunettes Hawaïennes... Pourquoi porter des lunettes Hawaïennes en saison de pluie au Gabon ? N'est-il plus confiant à regarder ses frères et sœurs gabonais dans les yeux comme autrefois ? Cela témoigne d'un profond malaise voire d'une volonté de camouflage ? En tant que "Président nommé" soit disant, ce dernier aurait la balle au bond et s'adresser à ses compatriotes...au lieu de se cacher derrière ses lunettes bleues.
Faut-il passer sous silence la présence dans cette pitrerie de l'Abbé Bruno Ondo Mintsa, homme-lige de François Ndong Obiang, un parasite longtemps entretrenu par le Parti et qui a transféré à ce dernier de manière frauduleuse une dette de 56 millions, l'affaire étant pendante devant les tribunaux.
Plein d'autres choses peuvent encore être dites comme le fait que le Président François a indexé les parlementaires de REAGIR en les invitant à démissionner du Parlement au motif que ses collègues auraient voté contre le projet de Constitution, n'est-il pas lui-même parlementaire ? Mais, autant nous arrêter là.
REAGIR n'a pas de Président-Fondateur. Aucun des dirigeants du Parti n'a été à l'origine de sa création juridique. Il n'appartient à personne, pas même à M. Ndong Obiang. il appartient à l'ensemble de ses membres que l'on soit Président ou simple militant (e). Est-on cohérent lorsqu'on avait exigé des pouvoirs publics le respect de la loi et qu'on soit le premier à violer les propres textes de son Parti que l'on écrits ?
Dans tous les cas, leurs élucubrations ont révélé leurs visages car aujourd'hui chacun sait ce qui les anime véritablement : "vendre" REAGIR au pouvoir CTRI en échange de strapontins.
Fait, à Libreville, le 27 octobre 2024.
Cellule Communication de REAGIR.
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