En janvier 2022, l’hebdomadaire Echos du nord titre en une à propos de Franck Nguema : « Un vrai bandit au gouvernement ! ». Echos du Nord révélait, dans ce numéro, les actes frauduleux posés par l’actuel ministre des Sports dans le cadre du litige qui l’oppose à son cousin Joseph Ondong Atomo dans le cadre de l’appropriation et la gestion de la société TV+ Gabon S.A. Furieux, Franck Nguema, qui estime avoir été « insulté » et « diffamé », va, immédiatement, ester le média devant la Haute autorité de la communication. Si la HAC va rappeler notre confrère à l’ordre, le temps a, par contre, fini par démontrer que ce média n’était pas si éloigné de la vérité.
Une fois de plus, le ministre d’Ali Bongo Ondimba est accusé de manœuvre de tromperie à la limite de l’escroquerie à l’endroit des employés licenciés, récemment, de la société TV+. Sous prétexte que l’entreprise faisait face à des difficultés financières, plus d’une cinquantaine d’agents avait été licenciés. Si Franck Nguema avait réglé, avant leur départ, l’ensemble des arriérés de salaire des agents, à ce jour, il est incapable de solder les droits des agents mis à la porte.
Las d’attendre, plusieurs des agents licenciés viennent de prendre le chemin de la justice pour exiger le paiement d’une enveloppe avoisinant les 20 millions de Fcfa. Une enveloppe qui correspond à l’ensemble des droits des agents. « Cela a trop duré. Eux-mêmes (les membres de la direction Ndlr) ont fait une demande de licenciement auprès de l'inspection du travail. Laquelle entité avait donné son accord. Mais nous sommes surpris que, jusqu’à ce jour, Franck Nguema est incapable de nous payer notre argent, moins de 5 millions de Fcfa chacun », s’est indigné un des agents licenciés.
La descente aux enfers de Franck Nguema ne s’arrête pas là. Alors que la version de la société TV+, aux mains de son cousin Joseph Ondong Atomo, prend de l’envol avec des programmes de plus attrayants et une présence quotidienne sur le terrain, la TV+ version Franck Nguema prend l’eau de toutes parts. La preuve, depuis deux ans, TV+ version Nguema, peine à faire redémarrer les programmes de la télévision. Conséquence, le personnel non-licencié est assis à la maison, en espérant des lendemains meilleurs. Sauf que l’avenir de ces agents se conjuguent désormais au « futur incertain ». Nombre d’entre eux cumulent plusieurs mois d’impayés de salaire avec des conséquences néfastes sur leur vie.
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