Enseignement de la sexualité dans les programmes scolaires : Le Pasteur Ngoua Mbina dit non à une « malédiction nationale ! »

Le Pasteur Ngoua Mbina lors de la conférence de presse.

Il n’y a plus de doute, le Gabon  fonce droit vers le mur.    Le Pasteur Ngoua Mbina en a fait la demonstration  au cours d'une conférence de presse organisée le mercredi 21 juin à Libreville.   L'homme de Dieu a manifesté son indignation face au processus d’introduction de  l'enseignement de l'homosexualité dans les écoles primaires et pré-primaires du pays.

" Le gouvernement, à travers le ministère de l’Education nationale  veut faire de nos enfants des acculturés, des insensés qui grandiront dans l’ignorance. Privant ainsi, nos familles, du bonheur   qui couronne le parcours d’un enfant équilibré dans la société" a indiqué le prophète. Outre les accusations portées contre  le gouvernement gabonais,  le prophète Béni Ngoua Mbina n'épargne pas toute la classe politique gabonaise, la société civile, la France, les organismes internationaux tels que l´UNESCO, le PNUD qui sont, selon lui, complices de cette dépravation des mœurs ajoutant que ces pays occidentaux et leurs organismes n'apportent aucun développement en Afrique.

Au lieu de trouver des solutions aux problèmes des gabonais, le gouvernement navigue à contre-courant de la volonté populaire. "Ce n’est pas l’homosexualité qui va sortir le peuple gabonais de la précarité. Nous devons nous pencher sur les problèmes sérieux dans lesquels nous sommes englués en nous posant les questions suivantes : Pourquoi n’arrivons-nous pas à atteindre l’autosuffisance alimentaire ?" interroge l’homme de Dieu.

Et de poursuivre : "  De la même manière que l’agriculture a été anéantie pour éviter l’autonomie des populations rurales, c’est notre culture qui va connaître une destruction par l'homosexualité, alors que le Gabon est un pays à vocation nataliste ?"

Le Prophète a poursuivi son exposé en  relevant le niveau de décadence de telles pratiques : "Comment coucher avec une personne de même sexe alors que l’anus n’est ni un organe sexuel ni un organe de reproduction. On n’enfante pas par l’anus et on ne conçoit pas non plus par l’anus." D’où son appel lancé à l’endroit de toutes les forces vives du pays pour une mobilisation nationale contre une infamie.