Mouanga Alvaro sur une chaisse éjectable.
A la direction générale de l’hôtellerie, Mouango Alvaro est le seul maître à bord. A la tête de cette entité sous tutelle du ministère du Tourisme depuis 7 ans déjà, l’actuel Directeur général est accusé de harceler moralement et professionnellement le personnel.
Sauf que le personnel n’en peut plus de vivre le calvaire qu’impose « ce militant zélé du Parti démocratique gabonais (PDG) ». Les agents, réunis au sein du Syndicat national du personnel de l’hôtellerie, sont montés au créneau, en déposant un préavis de grève sur la table du ministre de tutelle, Jean Norbert Diramba. Une seule revendication était inscrite, le départ sans condition de Mouango Alvaro.
« Nous dénonçons le fonctionnement au niveau de la DGH (direction générale de l’hôtellerie). Depuis 7 ans, ce DG confond la DGH à son domicile. Il ne respecte pas les textes et manque de respect aux agents », dénonce un agent. Selon notre interlocuteur, Mouango Alvaro ne veut rien savoir sur des nominations intervenues en Conseil des ministres dans l’entité qu’il gère, telle une épicerie de quartier. Tout comme il marche sur les recommandations du Secrétaire général du ministère du Tourisme, parfois même des ministres qui se sont succédé. Et notre interlocuteur de poursuivre : « Lorsqu’on veut discuter avec lui, il nous fait savoir qu’il est du PDG et qu’il a des entrées à la présidence de la République ».
Face à la menace de grève des agents, Jean Norbert Diramba, le ministre de tutelle, a, récemment, rencontré les agents. Ces derniers maintiennent leur revendication relative au départ de Mouango Alvaro. Si le personnel a décidé de surseoir à sa grève, il a plutôt laissé 15 jours au membre du gouvernement pour faire partir ce Directeur général.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires
