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Détention de trois agents du CIRMF pour une affaire de diffamation : « Ces agents ont été remis en liberté provisoire (…) pour autant, ils n’ont pas été disculpés », souligne le directeur général du CIRMF

IMG Le CIRMF au coeur de vives tensions.

Après avoir passé dix jours dans les geôles de la prison d’Ayéné à Franceville, les trois agents du Centre Interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (CIRMF) ont été remis en liberté provisoire hier, mardi 9 mai.  C’est sur le fondement d’une plainte pour diffamation émise par le Pr Jean-Bernard Lekana-Douki, actuel directeur général du CIRMF, que ces chercheurs ont été déférés, le vendredi 28 avril dernier, à la prison par le parquet général.

 

Cette liberté sous-entend elle que les accusations portées par la direction générale à l’encontre des agents-cadres se sont avérées  infondées ?  Pas du tout, explique le directeur général du CIRMF. Pour le Pr Jean-Bernard Lekana-Douki,  il y a des preuves qui accablent lesdits agents : «   Plusieurs agents du CIRMF ont été entendus. La Direction générale de recherches (DGR)  a retenu 3 agents qui ont été déférés au parquet de Franceville, le parquet a transmis au juge d’instruction qui, à son tour,  a émis un mandat d’incarcération de 10 jours. Au bout de 10 jours puisque des avocats se sont constitués, les prévenus ont été remis en liberté provisoire. »

 

Accusé par certains   agents  d’être à l’origine du climat délétère qui règne actuellement au sein de la structure, le directeur général s’en défend en pointant la responsabilité d’un groupe d’agents qui manœuvre à la déstabilisation de la structure.   « Le  climat délétère, c’est M. Onanga qui est le chef de file de l’agitation qui a créé un climat délétère, parce qu’il a mis en place un  groupe pour transmettre des informations erronées au ministre et au PCA. »

 

 Sur les plaques bleues, poursuit le Pr Jean-Bernard Lekana-Douki,  le président du conseil d’administration a été clair, l’institution est désormais un établissement public, c’est une manière de protéger ces véhicules, faciliter la circulation des équipes à travers le territoire.  Le soupçon de réforme est un procès d’intention, puisque j’ai affirmé qu’il  n’y aura aucune réforme tant qu’on n’aurait pas de nouvelles voitures. » 

«  Pour ce qui est de la demande d’explication et la réponse de M. Onanga. La demande est parfaitement légitime et a été validée par la direction provinciale du Travail. La réponse de M. Onanga est un grossier mensonge, puisque la direction générale des recherches (DGR) a retrouvé le dossier de diffamation dans son ordinateur portable personnel.  Comment quelqu’un qui a déclaré devant l’enquêteur de la DGR, puis devant le procureur, qu’il a reçu ce document de M. Dieki (deuxième prévenu dans cette affaire) peut-il affirmer qu’il n’est mêlé ni de près ni de loin par cette  affaire ? »

 

 

 

 

 

 

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3 Commentaires

cecille BOUANGA - May 11, 20:58

Tout le monde sait bien que Onanga est le spécialiste des papiers mensongers pour déstabiliser la direction. Sauf que cette fois-ci, il s'est fait prendre.

"Tchouhooo! La DGR attrape les documents de diffamation dans son ordinateur de la maison, mais il dit quand même que c'est pas lui?" Il ment comme il respire!

Comment peut-on travailler dans un climat ou les collaborateurs balancent des dossiers, pour raconter des mensonges? Le DG est fort! Il faut le féliciter


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