Alors que les plus hautes autorités du pays se vantent d’avoir doté le pays de structures hospitalières de pointe, il se trouve que plusieurs de ces structures font face à une absence régulière d’oxygène.
Les Centre hospitaliers universitaires d’Owendo et de Libreville, pour ne citer que ceux-là, font face, et ce, de manière régulière, à une absence d’oxygène. Bien que les différentes directions se défendent sur la situation, il y a que ces cas, devenus réguliers, inquiètent les patients et ne rassurent guère les nombreux malades internés. Chaque fois qu’une opération chirurgicale est programmée, il est fort probable que celle-ci soit retardée ou reportée faute d’oxygène.
Ce fut le cas, le 18 avril dernier, au Centre hospitalier universitaire de Libreville, où plusieurs opérations programmées ont été reportées. Ils seront rappelés lorsque tout rentrera dans l’ordre, ont-il été informés par le corps médical, le jour même où ils devaient passer au bloc opératoire.
Pourtant, à la veille, un bon nombre de patients attendaient impatiemment l’appel de l’hôpital pour se faire opérer. Présents au Centre hospitalier universitaire de Libreville pour les formalités liées à toute l’opération chirurgicale, ils n’attendaient plus que le lendemain pour passer au bloc.
Lorsque, contre toute attente, c’est au petit matin du jour prévu pour l’opération, qu’ils ont été informés par le personnel médical que tout est reporté sine die.
Motif : le CHUL, référence des structures hospitalières dans le pays, fait face à un manque d’oxygène, élément indispensable pour les opérations chirurgicales. Informés, ils ont été priés de vider les lits d’hôpital pour leurs domiciles respectifs. En attendant un appel de l’hôpital, lorsque la structure hospitalière sera pourvue en oxygène.
« Je suis déjà à plus de 600.000 Fcfa de dépenses entre les examens et les ordonnances kilométriques payés. Je croyais être à la fin du calvaire », a déploré un patient. Plusieurs de ces patients souffrent de hernie, d’hémorroïdes et autres pathologies.
Qu’est-ce qui explique cette absence régulière d’oxygène ? Des sources proches du dossier évoquent la rupture de livraison de la part de la société privée, Liquide Air. Celle-ci aurait suspendu ses prestations du fait de nombreuses factures impayées par les structures médicales.
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