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Société

CNSS : Les syndicats dénoncent le bilan calamiteux de Christophe Eyi alors que le gouvernement le reconduit pour six mois

IMG Christophe Eyi, administrateur provisoire de la CNSS.

C’est une décision qui risque d’à nouveau faire monter la tension au sein de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). A l’issu du conseil des ministres qui s’est tenu, hier, lundi 26 juin, le gouvernement a décidé de la prolongation de l’administration provisoire de la CNSS pour six mois supplémentaires alors que celle-ci s’achève le 30 juin 2023. Christophe Eyi et son équipe vont donc rester en poste jusqu’en janvier 2024.

 

Une décision incompréhensible pour les partenaires sociaux qui n’ont cessé, ces dernières semaines, de fustiger le bilan de Christophe Eyi et ses équipes. Lors d’une déclaration donnée le mercredi 7 juin à Libreville, le président du Sypross, Richard Ndi Bekoung n’était pas allé du dos  de la cuillère pour indiquer que le bilan de Christophe Eyi est ses équipes était tout simplement « catastrophique ».

 

Pour preuve, poursuivait-il, plusieurs  éléments permettent  de mesurer l’ampleur de ladite crise. Il s’agit notamment de la  dette fournisseur qui s’élève aujourd’hui à  10 milliards,  plus de 5 mille nouveaux droits impayés depuis plus de 4 ans évalués à plus de 10 milliards, des  crédits bancaires de 55 milliards, un déficit de 20 milliards,  plusieurs chantiers en arrêt , une augmentation de 37% des pensions contre une diminution de 6% des cotisations, un système d’informations non fiable, un régime de pensions mal paramétré, une augmentation de la masse salariale et  une augmentation du nombre de retraités.

 

Sur les réformes, rajoute le président du Sypross,  l'échec de l'administrateur provisoire est patent. De la réforme paramétrique à la réforme organisationnelle en passant par la maîtrise des charges de fonctionnement, de la restructuration des engagements bancaires, de l'audit et fiabilisation du système d'informations, aucune de toutes ces réformes n'a abouti. Un échec cuisant qui confirme le mauvais casting des autorités investi de pouvoir de nomination au Gabon.

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