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Société

CIRMF : plusieurs cadres en détention après une plainte en diffamation du directeur général, les familles des agents dénoncent un règlement de comptes

IMG Un climat délétère s'est installé au sein du CIRMF.

Trois agents-cadres du Centre Interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (CIRMF) séjournent depuis près d’une semaine à la prison centrale de la capitale du Haut-Ogooué. D’après les sources proches des familles desdits agents, ils auraient été  convoqués le vendredi 29 avril dernier par les services du Parquet général pour une audition suite à une plainte en diffamation introduite contre eux par l’actuel directeur général du CIRMF Gabon, le Pr Jean Berbard Lekana Douki.

 

Une arrestation totalement illégale , fustigent les familles des agents. D’autant qu’indiquent certaines sources, l’actuelle direction tente, à  travers cette procédure judiciaire, de faire taire les critiques liées à la gestion de l’établissement. Pour preuve, le 13 juillet 2020,  un groupe de délégués du personnel, avait dans une lettre  saisi le président du conseil d’administration du CIRMF pour dénoncer la décision prise à l’époque par la direction de l’établissement de faire immatriculer en plaque  bleue, au compte du ministère de la Recherche,   trois véhicules fruit d'une dotation  de la société pétrolière Total.  Les délégués du personnel exigeaient de ce fait, le maintien  « en l’état des biens acquis sous le régime du CIRMF et de surseoir le processus de mise en plaque d’immatriculation bleue sur les véhicules présents à Franceville… » 

 

Comme piqué au vif par la contestation des délégués du personnel, le directeur général du CIRMF va instaurer au sein de l’entité un climat délétère marqué par une sorte de chasse aux sorcières. C’est du moins le sens du mémorandum du Collège des cadres envoyé, en août 2020, à la direction générale de l’établissement : «  depuis quelque temps un climat délétère semble planer sur la maison CIRMF… »

 

C’est dans cette atmosphère de contestation et de suspicion, que  25 avril dernier, le directeur général du  CIRMF  a fait parvenir à  certains chercheurs des demandes d’explications écrites portant sur la possession et la diffusion extérieure des documents du service du personnel et de la comptabilité.  «  Nous vous prions de nous fournir, sous 48 heures, dès réception de la présente lettre, des explications écrites, en précisant les complicités qui vous ont permis d’entrer en possession desdits documents », indique le directeur général du CIRMF.

 

La réponse du chercheur accusé  tombe, le 26 avril dernier, en ces termes : « en réaction de tout ce qui précède, permettez-moi (…) de vous faire part de l’étonnement qui est le mien en prenant connaissance du contenu de votre demande d’explication. Les griefs portés contre ma modeste personne sont purement et simplement inexacts, et révèlent au contraire, comme l’a constaté mon avocat, d’une atteinte à mon honneur et à ma réputation. Comme je l’ai déclaré devant les officiers de police judiciaire à la plainte initiée par le CIRM, je continue de clamer haut et fort mon innocence, en contestant vigoureusement l’ensemble des faits qui me sont reprochés. »

 

Non sans rappeler : «  n’étant mêlé ni de près ni de loin à toute cette affaire, je n’ai donc pas pu bénéficier  comme vous le dites, de la moindre complicité pour entrer en possession de ces éléments. » Et de poursuivre : «  l’ordre naturel des choses aurait voulu qu’aux termes des investigations des enquêteurs, complétées éventuellement par celle du juge d’instruction près le tribunal ( …), me reconnaissent  coupable et prononcent à mon encontre une peine (…) tirant les conséquences de ma culpabilité, le CIRMF eut été en droit de me convier à ce moment-là à un entretien préalable avec les conséquences que cela suppose. »

Or, cette logique n’a pas été respectée au point que comme de vulgaires voleurs ces cadres ont été humiliés et envoyés croupir en prison.

 

( A suivre)

 

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13 Commentaires

MAYOSSA DAVID - May 10, 10:08

Un bon et vrai media, avant de publier doit normalement bien recouper l'information. Ce que vous avez écrit n'est que purement du sensationnel. Des longs paragraphes pleins de mensonges. Pensez vous que la DGR, le tribunal de première instance puissent tous être complices du DG du CIRMF au point de les envoyer en détention provisoire ? C'est que les preuves et charges porter sur les 3 individus sont accablantes. Renseignez vous encore bien et vous écrirez la vérité.

Dolpyc - May 10, 10:34

Bjr Mr le journaliste toujours mener une investigation quand vous avez ce genre d informations

Ali Missanda. - May 10, 11:05

Un torchon à l'image du journaliste qui l'écrit. Et ça c'est le problème de l'Afrique. Aucune enquête pour recouper l'information. Comment le nommé onanga fait t il pour se retrouver en possession des documents garder secret? Pire que fait le document attaqué en diffamation par l'actuel DG dans son ordinateur personnel ? Un vrai journal se devait de chercher la bonne information avant de coucher les sottises.

Ali Missanda - May 10, 11:12

Onanga a toujours pensé qu'il était un colosse qui faisait partir les DG du cirmf. Aujourd'hui il est tombé sur plus fort que lui. 10jours a yéné, pour votre gouverne ses ordinateurs sont entre les mains du procureur.

Véronique da sylva - May 10, 13:07

Comment un agent des services des renseignements du B2 fait il pour subtiliser un document top secret et le remettre à son parent lekana douki? Pourquoi sieur lekana fait il suivre un employer dans le but de le bloquer en flagrant delit et par la meme occasion menacer son intégrité physique et celle de sa famille? Chers messsieurs les intervenants, lorsque vous n'avez rien à dire, il vaut mieux la fermer. Se rendre nuitamment au domicile de monsieur onanga et subtiliser ses ordinateurs et ceux de sa femme sur instruction de sieur lekana est il normal?

Véronique da sylva - May 10, 13:13

Le document est un document a charge contre sieur lekana douki parti de la presidence pour le B2 pour enquete. Qui est cet agent? Sieur lekana a décidé de le mettre sur la place publique et s'est dit prêt a donner le nom de cette personne, nous attendons juste la suite. A cette allure les services de renseignements doivent avoir peur...

Boukandou Émilienne - May 10, 15:17

Ah l’ignorance c’est quelque chose, vous êtes en faute et c’est vous qui voulez pousser le bouchon plus loin au lieu même de chercher à pousser la personne lésée à compatir afin de vous éviter des sanctions plus lourdes? De quand datte cette affaire pour dire qu’ils ont été surpris ? Ils ont il y a quelques mois déjà été auditionnés, ce n’est pas le DG qui demande la saisie des appareils mais la DGR je pense pour nécessité d’enquête sauf si je me trompe, après enquête ils ont étés jugés et placés, donc le DG du CIRMF est maintenant celui qui oriente les agents de la DGR et les magistrats en plus??? Quel pouvoir vous avez monsieur le DG!!!! Je suis vraiment morte de rire en lisant cette connerie, allez faire vos investigations cher monsieur le « Journaleux » et revenez nous avec la vraie version des faits svp. Ce type que vous défendez est un être sans cœur dont le seul but est de descendre le DG comme ils l’ont souvent fait avec les précédents, les faits qui lui sont reprochés sont avérés et il ne pourra pas échapper à la justice. Ce dernier veut la tête de l’actuel DG du CIRMF car plusieurs de ses plans machiavéliques ont étés déjoués par le DG. Votre plan a échoué et c’est ça la stratégie que vous trouvez pour retourner la situation ? Vous avez perdu la partie cette fois-ci, quand on joue aux jeux dangereux mais les conséquences peuvent être graves, et voilà que vous êtes pris à votre propre piège, tel est pris qui croyait prendre ! Votre place est en prison et non à l’extérieur. MÉCHANTS, vous l’êtes Mr Onanga et sa Bande !

Ali Minanga - May 10, 15:25

Onanga se croyait plus malin que tout le monde on montant un faux document contre le DG du cirmf oubliant que tout document posté a partir de Word laissait clairement à paraître l'adresse de l'expéditeur. Aujourd'hui Onanga est cuit et doit répondre de ses allégations devant la justice.

Ali Minanga - May 10, 15:37

Onanga et ses sbires doivent certainement méditer sur leur sors. Un onanga qui n'a jamais été capable de produire un rapport de mission après une mission se croyait tout puissant. Cette fois c'est fini. Onanga et ses amis vont répondre de leurs actes. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux. Et détention des documents classés secret. Que la justice fasse son travail !

Ali Minanga - May 10, 16:23

Onanga et ses sbires doivent certainement méditer sur leur sors. Un onanga qui n'a jamais été capable de produire un rapport de mission après une mission se croyait tout puissant. Cette fois c'est fini. Onanga et ses amis vont répondre de leurs actes. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux. Et détention des documents classés secret. Que la justice fasse son travail !

Toulekima - May 10, 18:06

C'est triste de ternir l'image de cette institution de recherche pour des problèmes de personnes. Quand c'était des blancs qui géraient il n'y avait pas de tels situations. Quel climat êtes vous en train de vouloir instituer au CIRMF ?

Charly - May 10, 20:06

Le Professeur Cames, Richard qui est pourtant un homme qui pratique la droiture est plutôt la cible principale d’une machination orchestrée et a subit des harcèlements depuis plus d’un mois en dépit du fait qu’il a dit y compris à la DGR qu’il n’avait rien à voir avec cette affaire … A t’on besoin de mettre en détention arbitraire et forcée pendant une durée 10 jours quelqu’un qui présente toutes les garanties pour se présenter aux convocations du juge surtout lorsqu’il n’y a aucune charge le concernant et qu’il n’a commis et qui n’a commis aucun acte reprehensible par la loi” … Les abus des ce genre font penser à des actes de bandits et à la force des réseaux … ????

Charly - May 10, 20:06

Le Professeur Cames, Richard qui est pourtant un homme qui pratique la droiture est plutôt la cible principale d’une machination orchestrée et a subit des harcèlements depuis plus d’un mois en dépit du fait qu’il a dit y compris à la DGR qu’il n’avait rien à voir avec cette affaire … A t’on besoin de mettre en détention arbitraire et forcée pendant une durée 10 jours quelqu’un qui présente toutes les garanties pour se présenter aux convocations du juge surtout lorsqu’il n’y a aucune charge le concernant et qu’il n’a commis et qui n’a commis aucun acte reprehensible par la loi” … Les abus des ce genre font penser à des actes de bandits et à la force des réseaux … ????


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