Depuis quelques semaines une psychose s'est installée au sein de l'Institut de Technologies d'Owendo (ITO), les étudiants et certains enseignants ne sont plus réguliers dans les salles de classe parce qu'ils sont régulièrement victimes de braquages à l'arme blanche au sein de l'établissement. Cette situation d’insécurité a été portée à plusieurs reprises à l'attention du Directeur général, Serge Lanchais Mboumba et ses proches collaborateurs par des étudiants afin que ce dernier prenne des mesures de protection voir de répression. Ce, avant qu'on ne déplore des pertes en vie humaine.
Mais force est de constater le mutisme et l'indifférence du directeur général d’ITO face à cette préoccupation. Or, le jeudi 4 mai dernier aux environs de 14h, un groupe de bandits armés de couteaux et de machettes ont pénétré, une fois de plus l’établissement, et ont détroussé certains étudiants de leurs ordinateurs, outils pédagogiques et téléphones. Là encore, les responsables de cet établissement n'ont pas daigné appeler les forces de l'ordre et de sécurité.
L'indifférence de la direction générale a suscité des interrogations chez les enseignants et étudiants. Le DG d'ITO, reconduit à son poste par le ministre de l'Education nationale en octobre dernier malgré son bilan négatif, connaît-t-il réellement ses attributions? Pourquoi n'arrive-t-il pas à sécuriser l'établissement sachant qu'il dispose des moyens financiers conséquents pour le faire ? Son projet pour ITO est-il de se remplir seulement les poches pour préparer sa retraite ? N’est-il pas rassasié des sommes faramineuses détournées dans les vacations et bonus SOSUP depuis son retour à l'ITO, dossier pour lequel il fait l'objet de poursuites judiciaires ?
Du reste, face au mutisme de la direction générale et ne pouvant supporter d'être malmenés de la sorte, le vendredi 5 mai dernier, les étudiants ont décidé de sortir des salles de classe pour exprimer leur ras-le-bol aux autorités de l'établissement. Ces derniers ont décidé de ne plus regagner leurs salles tant que la tutelle et les autorités ne résolvent le problème.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires