Quelques jours après la décision prise par le directeur général adjoint de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA), Guy Oscar Sadibi Mapangou, de procéder à la fermeture de deux structures productrice d’eau en sachet impropre à la consommation, le délégué provincial de cette structure, Adamou Nzamba, vient, à la suite d’une mission d’inspection dans la ville de Tchibanga, de faire fermer deux autres établissements impliqués dans le même trafic.
Des opérations saluées par les habitants des deux villes eu égard au danger public que représente la vente d’une eau en sachet qui ne respecte aucune norme de sécurité en plus d’être produite dans des conditions insalubres. Pour preuve, les résultats des analyses faites sur ces sachets d’eau ont révélé la présence « des germes pathogènes à des seuils intolérables », indique le rapport du délégué provincial.
Si Guy Oscar Sadibi Mapangou (directeur général adjoint) et Adamou Nzamba (délégué provincial) tentent de protéger la santé des populations en démantelant un vaste réseau de production et de vente d’eau insalubre à la consommation, au sein de l’AGASA, notamment à la direction générale, ils sont désormais perçus comme des « pestiférés ». Le directeur général de l’AGASA, Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, n’a pas manqué de publiquement condamné l’action menée par le DGA prétextant le non-respect des procédures. Le délégué provincial, fait aussi l’objet d’une campagne de dénigrement : « aujourd’hui j’ai reçu un appel de la Cheffe de service communication de l’agence qui m’a réprimandé et m’a dis que j’allais assumer les conséquences de mes actes » s’étonne Adamou Nzamba.
Mieux, d’après plusieurs sources internes, Jean Delors Biyogue Bi Ntougou aurait décidé en dépit de toutes les infractions constatées de faire rouvrir les structures fermées à Libreville par le DGA, Guy Oscar Sadibi Mapangou.
Des décisions qui interrogent sur la probité de l’actuel patron de l’AGASA. Jean Delors Biyogue Bi Ntougou a-t-il des intérêts cachés dans cette vaste organisation de vente illégale d’eau en sachet ? Le DG de l’AGASA reçoit-il de ces entités des faveurs, des privilèges ? Comment expliquer que la santé des populations ne soit pas la principale préoccupation du patron de l’AGASA au point de livrer une guerre sans merci à ses collaborateurs qui tentent de faire leur travail ? Aux autorités compétentes de mettre fin à cette chienlit à l’AGASA.
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