La campagne présidentielle est ouverte depuis le samedi 29 mars 2025. À l’instar des autres candidats en lice, Axel Stophène Ibinga Ibinga a organisé dimanche dernier à son quartier général de Nzeng-Ayong, une causerie politique au cours de laquelle il a présenté les grands axes de son projet de société « La République au travail ». Un programme ambitieux qui vise à éliminer l’héritage de 35 ans de politique dévastatrice.
Homme d’affaires, Axel Stophène Ibinga Ibinga est à sa deuxième participation à l’élection présidentielle. Après celle d’août 2023, il revient, deux ans après, avec un programme plus structuré et très renforcé, qu’il dit vouloir assoir sur le modèle entrepreneurial. Un programme axé sur la dépolitisation de l’administration gabonaise, la moralisation de la vie publique et la restauration de la conscience collective. Axel Stophène Ibinga Ibinga compte, à cet effet, éliminer l’influence négative des confessions religieuses, des associations politiques et des ONG : « j’ai présenté le même programme en 2023, mais cette fois-ci, nous l’avons consolidé et étoffé au sortir de la transition. Nous avons pu constater certaines choses que nous avons pris en compte et nous l’avons simplement renforcé», a-t-il indiqué. Et de poursuivre : « En 2023, notre programme comportait neuf grands axes. Cette année nous avons ajouté aux neuf grands axes, neuf piliers plus consistants ».
Dans les détails, le candidat a recensé environ 4000 associations politiques et ONG, 104 partis politiques, 2800 confessions religieuses. Pour lui, cette situation est l’héritage de 35 ans de politique dévastatrice qu’il souhaite faire disparaitre en mettant tout le monde au travail. Pour ce faire, Axel Ibinga propose de remplacer les 104 formations politiques pour faire émerger 104 grandes entreprises. À la place des 4000 associations, il envisage de faire la promotion de 4000 chefs d’entreprises. De même, pour les 2800 confessions religieuses qu’il souhaite remplacer par la création de 2800 coopératives agricoles. Pour y arriver le candidat veut injecter une enveloppe de 25 milliards de Fcfa par an.
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